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12 Fantaisies de Telemann pour violon seul – Avine Coulonval
dimanche 29 janvier 2023 16 h 00 min 17 h 15 min
13€Reservation par e-mail : brayerandreeclaude@gmail.com
Dans une performance solo unique, Avine Coulonval nous offrira plus d’une heure de plaisir à re-(découvrir) les
« 12 Fantaisies pour violon solo »,
une oeuvre remarquable écrite en 1735 par
Georg Philipp TELEMANN , un immense compositeur contemporain de J-S Bach.
Avine Coulonval débute son apprentissage musical, un clavier sous les doigts, à l’âge de 5 ans. Elle apprend également le violon, puis plus tard le violoncelle et elle termine l’académie tant au violon qu’au piano avec grande distinction. En 2009, lauréate du concours DEXIA Classics, elle intègre le Conservatoire Royal de Liège, dans la classe de Philippe Koch , et en sort diplômée en juin 2015.
Elle étudie également la musique de chambre avec Jean-Gabriel Raelet et entame un second master en violon à l’IMEP de Namur dans la classe de Yossif Ivanov (violon) et de Gilles Millet (musique de chambre).
Pour elle, l’essentiel de la musique se situe dans le partage, avec le public, avec les musiciens et avec ses élèves. Elle commence en jouant en duo avec son frère, puis continue dans divers orchestres et ensembles de sa région.
Aujourd’hui, elle est membre fondateur de l’ensemble à cordes « Duo d’âmes » ( Avine est venue dans ce cadre avec cet ensemble au Salon Bugrane en 2018) et se plaît à explorer le répertoire de sonate avec la pianiste Eline Mathelart. Elle joue également en orchestre.
Longtemps chef d’attaque des seconds violons de l’ensemble Dextuor, elle participe à l’ensemble contemporain « Sturm und Klang » dirigé par Thomas Vanhaeperen ainsi qu’à l’Ensemble Orchestral Mosan.
A ce jour, elle veut consacrer son énergie à la musique de chambre, et approfondir son expérience autour de la pédagogie active.
Douze Fantaisies pour violon sans basse (*)
Véritable résumé du savoir-faire du maître, le recueil offre une succession de courtes pièces, où une remarquable variété de styles traduit sa parfaite connaissance des genres musicaux du début du XVIIIe siècle. Les 12 Fantaisies sont destinées au violon solo, chose très rare en musique baroque avec l’omniprésence de la basse continue.
Violoniste accompli, Telemann connaît à fond la technique de son instrument et le fait sonner avec une plénitude telle que tout accompagnement devient superflu. Pour ce faire, il simule au violon la présence de plusieurs parties instrumentales selon un procédé ancien appelé style « luthé ». Cette technique, dérivée du luth, consiste à « briser » la mélodie en la faisant alterner dans différents registres. Ainsi, la Septième Fantaisie fait intervenir trois notes graves qui viennent interrompre la mélodie dans le registre aigu. La différence de sonorité, obtenue à la fois par le changement de corde et de hauteur, suggère donc plusieurs parties instrumentales.
Une autre technique fréquemment utilisée au violon solo est celle des doubles cordes, c’est-à-dire lorsque deux cordes sont jouées en même temps. Mais parfois, comme dans l’Allegro de la Deuxième Fantaisie , la partition indique trois notes simultanées, techniquement irréalisables telles qu’écrites. Le compositeur, en adoptant une telle écriture, évoque la simultanéité des sons en arpégeant les accords ou en réduisant la durée de certaines notes, afin d’assurer la continuité de la mélodie principale.
Les Douze fantaisies apparaissent donc comme une œuvre charnière, représentative de la transition qui s’opère pendant la longue vie du compositeur. Auteur d’une œuvre colossale, Telemann apporte au XVIIIe siècle une contribution majeure dans la transformation du langage musical en Europe. Et sa prodigieuse facilité d’invention lui a valu une extraordinaire notoriété.
Considéré comme le plus grand musicien de son époque, il éclipse même Jean-Sébastien Bach. En voulant réunir tous les genres, Telemann contribue à l’avènement d’un style international, et permet ainsi l’évolution d’une musique en marche vers le classicisme. »
Vie de Georg Philipp Telemann (*)
« Georg Philipp Telemann (1681 – 1767) compte parmi les musiciens les plus prolifiques de l’Allemagne du XVIIIe siècle. Dans l’ensemble de sa production – près de 6 000 œuvres, dont plusieurs ont été malheureusement perdues – il y a douze séries de cantates pour les 52 dimanches de l’année, une centaine d’oratorios, 44 passions, plus de 600 ouvertures à la française, 40 opéras et de nombreux concertos, suites orchestrales, de quatuors et de sonates.
Cette productivité spectaculaire s’explique en partie par la longévité exceptionnelle du compositeur: né quatre ans avant Bach, en pleine période baroque, il meurt à 86 ans, alors que Haydn jette les bases du classicisme.
Enfant prodigieusement doué, Telemann apprend très tôt à jouer du violon, de la flûte et du clavecin, et semble hostile à tout enseignement de la composition:
Autodidacte, Telemann compose son premier opéra à l’âge de 12 ans. Mais sa mère l’inscrit en droit à l’Université de Leipzig, où il réussira tous ses examens de droit avec brio et pourra enfin se consacrer entièrement à la musique.
Il voyage beaucoup et accepte d’abord, en 1704, le poste de maître de chapelle du comte von Promnitz à Sorau. Le jeune musicien découvre Lully et Campra. Fasciné, Telemann compose plus de 200 ouvertures à la française en moins de deux ans. Puis il part pour la cour d’Eisenach, où il est nommé maître des concerts, et fait la rencontre de Jean-Sébastien Bach.
Jouant souvent ensemble, les deux musiciens se lient d’une grande amitié . Ce n’est qu’en 1721 que la vie de Telemann se fixe à Hambourg comme directeur de la musique, cantor du Johanneum et directeur de l’Opéra. Malgré une tâche écrasante – il doit notamment superviser l’activité musicale des cinq grandes églises de la ville, composer de la musique pour les grandes occasions, en plus d’enseigner dans deux écoles – il met sur pied un nouveau Collegium musicum pour jouer ses œuvres, fonde un journal musical, envoie régulièrement de la Tafelmusik (musique de table) à la cour d’Eisenach, des cantates et des oratorios à Francfort, de même que des opéras à Bayreuth, et, ce, sans compter sa tâche de graveur et d’éditeur de ses compositions. Cette prodigieuse vitalité lui permet de diffuser son œuvre dans toute l’Allemagne, puis à l’étranger.
Aussi, le naturel de sa musique, destinée principalement à répondre aux goûts de la bourgeoisie mélomane qui fréquente les salles de concert, lui assure une renommée internationale. Il devient alors le promoteur d’un genre nouveau qui annonce le langage du classicisme. C’est au milieu de l’activité débordante qu’il déploie à Hambourg que Telemann publie, en 1735, les Douze fantaisies pour violon sans basse .
(*) Extraits d’un article de Sylvain Caron, musicologue.
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